Parc national de Djurdjura (Tikjda, Algérie)

Visiter le parc national de Djurdjura

Le parc national de Djurdjura est nommé en référence au massif montagneux éponyme que l'on trouve en Kabylie, dans le nord de l'Algérie. Celui-ci comprend trois section principales étalées sur une cinquantaine de kilomètres. Il s'agit des sections est, ouest et centre. Le territoire du parc s'étend en partant du district de Bouira (présent au sud) jusqu'à celui de Tizi-Ouzou (au nord). Inauguré en septembre 1925, par le gouvernement colonial français de l'époque, ce parc national a gardé un statut particulier après la déclaration d'indépendance algérienne. Dès 1962, les Algériens ont effectivement décidé de sanctuariser les lieux afin d'y protéger un écosystème unique que l'UNESCO a également reconnu comme tel en 1997. Avec ses 18 500 hectares, le parc national de Djurdjura dispose notamment de sommets enneigés, de gouffres impressionnants, de multiples lacs ainsi que de forêts reposantes. Une riche diversité de faune et de flore est également notable.

Une diversité remarquable

Le parc national de Djurdjura bénéficie aussi bien d'un climat méditerranéen que continental (en provenance du sud). C'est précisément cette caractéristique météorologique qui lui une donne une faune et une flore incroyablement diverses. Aussi, du côté des animaux, le parc abrite notamment une grande variété de mammifères (lièvre du Cap, hyène rayée, sanglier, loup doré africain, loup d'Égypte ou encore la panthère de Barbarie) mais également beaucoup d'oiseaux (aigle royal, vautour fauve, buse féroce, grive draine ou encore le hibou grand duc). D'une altitude de 2 308 mères, Lalla Khedidja est la partie la plus élevée de ce massif montagneux et il n'est pas rare de voir sa cime enneigée surplomber le paysage). Pour toutes ces qualités, le parc national de Djurdjura est donc un site touristique d'une grande importance où il est agréable de faire du ski, de la spéléologie ou simplement de la randonnée pour flâner en pleine nature.