Visiter la Gallerie dell'Accademia : avis et conseils pratiques

Visiter les Gallerie dell'Accademia

Elles constituent la plus grande collection de peintures vénitiennes du XIVe au XVIIIe siècle du monde, autant dire que cette ville où l'art est partout, les Gallerie dell'Accademia se distinguent par leurs chefs-d’œuvre... mais aussi leur cadre. Cet époustouflant musée est en effet réparti dans 37 salles d'un complexe architectural composé de trois bâtiments remarquables, l'église de Santa Maria della Carità, son monastère et la Scuola Grande. Leur histoire est intimement liée à celle de Venise et dans ce lieu emblématique, à quelques pas du Grand Canal, les plus belles peintures de l'art italien mais aussi des sculptures et des dessins mythiques sont rassemblés.

37 salles de chefs-d’œuvre absolus

Les premiers édifices datent du début du XII e siècle, entre les rénovations des Augustins, les modifications de Palladio en 1560 ou la touche du grand Massari au XVIIIe siècle, le complexe a énormément évolué. Ancien siège de l'Académie des Beaux-Arts, véritable référence dans l'apprentissage en 1807, c'est la restauration et la conservation de tableaux anciens qui étoffera sa mission. Dès 1798, de véritables chefs-d’œuvre gardés dans les églises et monastères viennent de toute l'Italie et le musée ouvre ses portes en 1810. Depuis, il n'a cessé d'être un haut-lieu de l'art. Si l'académie elle-même a été transférée, formant des artistes prestigieux comme Hayez ou Selva, ses galeries offrent une pinacothèque d'exception. La Tempête de Giorgione, Pietà du Titien, l'Enlèvement du corps de saint Marc du Tintoret, les quatre Allégories de Bellini... Chaque pièce est à couper le souffle. On y retrouve des plâtres originaux signés Canova ainsi qu'une incroyable collection de dessins de Michel-Ange, Raphaël ou encore Pittoni. Dans cette liste vertigineuse, le plus célèbre dessin de Léonard de Vinci n'arrive pas à se fondre dans la masse : c'est aux Gallerie dell'Accademia et nulle part ailleurs que le fameux Homme de Vitruve, réalisé vers 1490, se trouve, même si ce sont des copies qui sont exposées.