Nous sommes en plein mois d’août dans les rues de Paris, sous une chaleur caniculaire écrasante et vous ne savez que faire pour vous rafraîchir et échapper à cette pollution étouffante… Eh bien, chers amis lecteurs, j’ai pour vous l’Endroit qu’il vous faut !
Ah, vous pensiez à un guide des piscines les plus insolites de la ville… Eh bien non, aujourd’hui, au programme, ce sera crânes, tibias et fémurs « en veux-tu en voilà » avec une visite frissonnante et déroutante des Catacombes de Paris qui, situées à vingt mètres sous terre et affichant une température constante de 14° C au thermomètre, vous promettront un rafraîchissement, si ce n’est un « frissonnement », garanti… !
En revanche, pour les âmes sensibles ou sujettes à la claustrophobie, il sera plus sage pour vous d’aller nous attendre et vous désaltérer à la terrasse de l’un des nombreux cafés situés aux alentours.
Attention, je vous parle du mois d’août pour avoir exploré plusieurs fois le site à cette période, mais sachez que cette visite des Catacombes de Paris revêt tout à fait le même attrait le restant de l’année, si ce n’est encore plus au moment d’Halloween où les décors des boutiques et la grisaille de l’automne vous plongent directement dans l’atmosphère de ce qui vous attend sous terre !
Alors, Mesdames et Messieurs, si vous êtes prêts pour cette expérience insolite, par ici la visite !
Tout d’abord, sachez que pour cette visite, aucune condition physique ou vestimentaire particulière n’est vraiment exigée, si ce n’est : ne pas souffrir de claustrophobie ou d’insuffisance cardiaque ou respiratoire ; prévoir un petit gilet pour les plus frileux d’entre vous en été et une bonne doudoune en hiver ; mais aussi et surtout avoir de BONS MOLLETS pour arpenter les 131 marches descendantes à l’aller et les 112 marches montantes au retour, car il n’existe malheureusement pas d’ascenseur à ce jour pour descendre dans les entrailles de ce lieu mythique chargé d’histoire.
Du TEMPS également vous sera nécessaire pour aller vous frotter aux nombreux ossements humains qui, eux, ne vous inquiétez pas, vous attendront quoi qu’il advienne ! Pourquoi ?
Car, premièrement, si vous n’avez pas réservé votre billet à l’avance, il vous faudra faire très souvent une queue de plus d’une heure pour espérer pouvoir pénétrer à l’intérieur des catacombes ! (Je suis bien placée pour le savoir après avoir pratiqué cette file d’attente au moins 5 fois !) Peut-être que ce délai est désormais différent et raccourci avec la crise sanitaire du Coronavirus suite à laquelle la réservation d’un créneau horaire de visite est désormais obligatoire, avec notamment des visites programmées toutes les 15 minutes et limitées à un nombre total de 100 visiteurs sur place (au lieu de 200 avant la COVID-19).
Deuxièmement, car avec ses 1,5 kilomètres de long visitables, trois bons quarts d’heure seront à prévoir pour espérer revoir la lumière du jour à l’autre bout de ce véritable labyrinthe souterrain !
D’ailleurs, à quelles adresses précises « en surface » se trouvent l’entrée et la sortie de ce gigantesque ossuaire ?
Pour pouvoir pénétrer dans les profondeurs abyssales de ce royaume des morts, il faudra vous rendre au 1, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy, 75014 Paris, et si tout va bien et si Dieu le veut, vous serez censés ressortir au : 21 bis, avenue René-Coty, 75014 Paris.
Côté « moyens de transport », les lignes 4 et 6 du métro Denfert-Rochereau vous y conduiront, ainsi que le RER B, ou les lignes 38 et 68 du bus (Arrêt Denfert-Rochereau).
Enfin, pour ceux qui préféreront utiliser la voiture, sachez qu’il existe un parc de stationnement payant au 83, bd Saint-Jacques, 75014 Paris.
Et côté « horaires », qu’en est-il ?
Si les ossements renfermés dans cette immense galerie souterraine ne comptent hélas plus leur temps, pour vous, en revanche, il vous faudra faire attention au calendrier et à votre montre car le site ne se visite que du mardi au dimanche, de 10h à 20h30, avec une fermeture des caisses à 19h30.
En ce qui concerne les jours fériés, les Catacombes sont ouvertes le 14 juillet, le 15 août, le 1er novembre et le 11 novembre, mais attention, celles-ci se reposent le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre.
Parlons maintenant de choses qui fâchent : le prix !
Mesdames et Messieurs, toutes les choses ont un prix et, en particulier, cette visite pour le moins palpitante et étonnante.
Notamment, vous aurez le choix entre acheter à l’avance, en ligne, sur le site Internet : www.billetterie-parismusees.paris.fr, un billet dit « billet en avance » au prix de 24 euros (tarif complet), 22 euros (tarif réduit) ou 5 euros (tarif enfant).
Sinon, toujours en ligne, sur le même site Internet, il vous sera possible d’acheter votre billet le jour même, dit « billet du jour-last minute », au prix de 14 euros (tarif complet), 12 euros (tarif réduit) ou 0 euros (tarif enfant < 18 ans).
Attention, ceci est la politique tarifaire instaurée depuis la crise sanitaire, je ne peux vous dire de ce qu’il adviendra par la suite concernant l’achat des billets et quand la possibilité de se procurer ses tickets sur place sera de nouveau à l’ordre du jour.
Une chose, en revanche, est plus sûre et ne pourra être victime de la situation actuelle : l’Histoire des Catacombes.
D’ailleurs, c’est vrai, nous avons évoqué les principales informations pour visiter ce lieu mondialement connu et prisé de nombreux touristes, mais qu’en est-il de son passé ? À qui, à quoi doit-on l’existence de cet endroit à la fois attirant et repoussant autour duquel se sont construits bien des mythes et mystères ?
Si les Catacombes de Paris constituent un immense dédale de galeries souterraines servant d’ossuaire municipal renfermant, selon les estimations, environ 6 millions d’ossements de personnes de différentes époques, il faut savoir qu’à l’origine, ces galeries n’ont pas du tout été forées à cette fin. En effet, il s’agissait au début d’une carrière de pierre creusée dans le sous-sol de l'actuel 14ème arrondissement de Paris, plusieurs siècles avant l’ossuaire . Elle fournissait des matériaux de construction de qualité (le calcaire de construction lutétien) qui ont notamment servi à bâtir la plupart des maisons et grands monuments de la capitale, à l’instar de Notre-Dame de Paris.
Cette carrière sur laquelle reposent nos fameuses Catacombes est notamment la Carrière de la Tombe-Issoire qui, en réalité, ne représente qu’une infime partie du réseau de plus de 300 km de carrières creusées dans les profondeurs de la capitale à partir du Moyen-Âge et qui se feront appeler : les « Carrières souterraines de Paris ».
Mais progressivement, le creusement et l’exploitation de celles-ci seront abandonnés et définitivement interdits par le décret du 15 septembre 1776 suite à une série de graves effondrements du sol parisien au milieu du XVIIIe siècle, et un service instauré le 4 avril 1777 par Louis XVI et nommé l’Inspection générale des carrières de Paris aura pour mission de surveiller et de consolider ces carrières désaffectées désormais inactives.
Mais alors, comment les Catacombes actuelles sont-elles passées de simple carrière à l’un des plus grands ossuaires du monde ?
Le responsable : le Cimetière des Saints-Innocents qui, vous ne le saviez peut-être pas, demeure l’ancêtre de l’actuelle place Joachim-du-Bellay dans le Quartier des Halles de Paris ou, si vous préférez, l’ancêtre de toutes ces boutiques du Quartier des Halles que vous avez certainement dû fréquenter au moins une fois dans votre vie… De quoi vous refroidir lors de vos prochaines emplettes !
Mais trêve de plaisanteries ! Le Cimetière des Saints-Innocents représente bel et bien un véritable problème à l’époque. En effet, son utilisation excessive par une trentaine de paroisses parisiennes et la réception ininterrompue de victimes des guerres, épidémies ou famines font que ce lieu de repos devient très vite trop petit, laissant place à un empilement de cadavres dont la décomposition représente un risque sanitaire. À tel point d’ailleurs que, d’après un chroniqueur du XVIIIe siècle, le vin tourne au vinaigre en moins d’une semaine et la nourriture se gâte en quelques jours dans le quartier. L’eau des puits est également contaminée par des matières putrides, la rendant de plus en plus impropre à la consommation. Conséquence de cette accumulation de dépouilles, à la fin du XVIIIe siècle, le sol du cimetière se situe à plus de 2 mètres au-dessus du niveau de la rue, ce qui favorise encore davantage les risques de propagation de maladies et d’odeurs répugnantes.
En 1780, une des parois du Cimetière des Saints-Innocents s’écroule sous le poids des corps ! Le cellier d’un restaurant voisin se retrouve même débordé des restes humains sur ses deux étages, une véritable scène d’horreur et de cauchemar… C’est suite à cet événement tragique que s’amorcera le déclin du plus grand cimetière de Paris de l’époque. En 1780, la fermeture du lieu d’inhumation est notamment ordonnée par Louis XVI mais un nouveau problème se pose alors : que faire de toutes ces piles d’ossements ?
Une solution originale au problème est alors proposée en 1782 par un projet anonyme publié à Londres et présenté aux autorités de la ville de Paris, ainsi qu’aux ecclésiastiques : à l’exemple des nécropoles souterraines antiques, profiter des consolidations réalisées depuis plusieurs années par l’Inspection générale des carrières de Paris pour combler les 11 000 km2 de carrière souterraine de la plaine de Montrouge alors à l’abandon, à savoir la Carrière de la Tombe-Issoire, avec toutes ces dépouilles ; c’est ainsi le début des Catacombes de Paris où les premières évacuations d’ossements depuis le Cimetière des Saints-Innocents s’effectueront de 1785 à 1787 dans des voitures closes et à la tombée de la nuit pour éviter les réactions hostiles de la population parisienne et de l’Eglise.
Mais une fois arrivés sur place, comment se déroule le transfert de ces millions d’os ?
D’une manière, je vous l’avoue, quelque peu brutale et macabre, tous ces os sont déversés en vrac dans deux puits de service de la carrière (servant auparavant à l’extraction de pierres), puis sont réceptionnés par les ouvriers carriers qui les chargent sur des brouettes ou dans de petits chariots en bois à destination du secteur qui leur est réservé dans les salles ou galeries souterraines où ils seront par la suite bien « rangés » et entassés. De quoi être hanté pour le restant de ses jours !
Ces premiers transferts ne dureront pas moins de 15 mois, et se verront renouvelés en raison du succès de l’opération jusqu’en 1814 avec la suppression de cimetières paroissiaux du centre de Paris, tels que Saint-Eustache, Saint-Nicolas-des-Champs et le couvent des Bernardins. Ils reprendront également de nouveau en 1840 lors des travaux d’urbanisme de Louis-Philippe et lors des chantiers haussmanniens de 1859 à 1860.
De 1842 à 1860, pas moins de 800 voitures achemineront des tonnes et des tonnes d’ossements en direction des Catacombes, vidant ainsi 17 cimetières, 145 monastères, couvents et communautés religieuses, et 160 lieux de culte entourés de leurs propres cimetières ; l’idée : fermer définitivement tous les cimetières parisiens intra-muros pour enrayer les problèmes d’insalubrité.
Des chiffres absolument lugubres mais qui vaudront la consécration du site en tant que : « Ossuaire municipal de Paris » le 7 avril 1786, date à laquelle il revêtira également le nom mythique de « Catacombes » qui, à partir de 1809 jusqu’à aujourd’hui, ne cesseront de désemplir de visiteurs tous plus curieux les uns que les autres !
Chers amis visiteurs, voici ce qui vous attend si vous entreprenez cette descente dans ce que l’on pourrait appeler un tombeau version XXL !
Si l’idée de voir des morts et des tas d’os est ce qui, il faut l’avouer, « excite » et « galvanise » le plus tout visiteur qui se rend aux Catacombes, il faut savoir que celui-ci devra faire preuve d’un peu de patience avant de trouver ce qu’il était venu chercher, à savoir : la Mort grandeur nature !
Car, en effet, une fois arrivé dans ce sous-sol funèbre vingt mètres plus bas, ce n’est pas dans des galeries d’os que le visiteur débarquera, mais plutôt dans de petites salles proposant des panneaux explicatifs sur l’histoire des lieux, ainsi que des expositions temporaires. Si vous ne saviez pas où organiser le prochain vernissage de votre exposition photo, voici une idée d’endroit toute trouvée !
S’échappe de ces petites salles une galerie exiguë et aux allures quelque peu angoissantes en direction du Sud, sous l’avenue René-Coty, où l’on retrouve la signalétique des ingénieurs de l’époque, permettant de suivre la chronologie des aménagements.
Puis arrivent un peu plus loin, toujours au cœur d’étroites galeries de consolidation, d’autres inscriptions annonçant l’Aqueduc d’Arcueil, construit entre 1613 et 1623 sur ordre de Marie de Médicis, pour amener les eaux des sources de Rungis jusqu’à Paris et, surtout, ayant pour vocation d’approvisionner en eau le Palais du Luxembourg de la reine.
Ces galeries de consolidation ont notamment été réalisées par Guillaumot à la suite de plusieurs effondrements en mars 1782 et mai 1784, dus à des infiltrations d’eau.
Un peu plus loin encore, nous débouchons sur un endroit qui a conservé toute son authenticité de l’époque, à savoir l’Atelier, c’est-à-dire une partie de la carrière de pierre de calcaire ayant gardé son aspect brut de fin d’exploitation et d’où partent de nombreuses autres galeries fermées par des grilles.
Le « ciel » de cette partie de carrière est notamment soutenu par des « piliers tournés » (masse de roche laissée en place après extraction de la pierre autour) et des « piliers à bras » (formés de gros blocs de pierres empilés « à bras d’homme »). Entre eux, des hagues (petits murets de pierre) contenant les déchets de taille, à savoir les remblais.
Ensuite, alors que nous frémissons d’impatience à l’idée de tomber sur les ossements, eh bien non, ce n’est pas pour cette fois encore ! Nous débarquons, en revanche, sur un site qui ne démérite pas pour autant, à savoir : la Galerie de Port-Mahon qui doit son nom à la reproduction étonnante et ultra-détaillée de la forteresse en question, sculptée à même la roche.
Elle a été réalisée entre 1777 et 1782 par le carrier Décure, un ancien vétéran des armées de Louis XVI employé dans les catacombes pour aider aux travaux de consolidation des carrières. Après avoir découvert une petite carrière cachée, il décide d’y graver ses œuvres, pendant 5 ans, durant ses pauses.
Mais pourquoi Port-Mahon ? Car c’est dans cette forteresse de Minorque, une île des Baléares alors occupée par les Anglais, que Décure fut enfermé pendant plusieurs années. Mais, malheureusement, triste sort pour ce brave homme, c’est en voulant construire un escalier menant à ses œuvres qu’il provoqua un éboulement lui valant sa perte…
Non loin de là, et tout aussi surprenant bien que dans un tout autre registre, nous arrivons sur le Bain de pieds des carriers qui est en fait un petit puits (ou premier forage géologique réalisé sous Paris) contenant une nappe d’eau particulièrement limpide autrefois utilisée par les ouvriers carriers travaillant aux consolidations de l’ossuaire.
Un puits certes inattendu et impressionnant, mais nous ne pouvons nous empêcher de nous poser la question suivante tel un enfant sur l’autoroute impatient d’arriver à la destination de ses vacances : « C’est quand qu’on arrive aux morts ? » !
Eh bien, minute, nous nous en approchons. D’ailleurs, impossible de louper l’entrée de l’ossuaire sur le linteau de laquelle figure un message on ne peut plus clair : « ARRÊTE ! C’EST ICI L’EMPIRE DE LA MORT » !
Mesdames et Messieurs, le ton est donné et vous ne serez pas déçus de la suite du parcours où il s’agira d’une déambulation sans fin entre des millions de crânes, fémurs, tibias et autres fragments de squelette.
Vous vouliez des os, eh bien vous serez servis ! Mais pas des os servis à n’importe quelle sauce ! Car, en effet, si les premiers ossements étaient jetés pêle-mêle par deux anciens puits de déversement de la carrière, très vite, en 1810, Héricart de Thury, inspecteur général des carrières de Paris, aménage les lieux de manière ordonnée. Sont ainsi montés des murs constitués d’os longs, généralement les tibias et les fémurs, que l’on entrecoupe par des frises de crânes à plusieurs hauteurs et légèrement en saillie, avec lesquelles on n’hésite pas à faire de jolis motifs, tels que des croix, des porches, des cœurs… à la recherche d’une décoration romantico-macabre.
Et j’avoue que le pari est plutôt réussi car, au fil de la promenade, cette succession organisée et plutôt « artistique » d’ossements vous fait presque oublier que vous déambuler en réalité au milieu de restes d’êtres vivants !
En est l’illustre exemple cet autre puits quelques mètres plus loin sur le parcours, appelé la Fontaine de la Samaritaine, qui, avec la petite pièce circulaire aménagée autour de celui-ci et cette superposition esthétique et harmonieuse d’ossements aux couleurs chaudes, vous ferez presque dire que l’endroit est « joli » !
Tout comme ce « Tonneau » sur lequel se termine la visite. L'empilement de crânes et tibias prend cette forme originale de tonneau, d’où son nom !
Pour la petite anecdote, un concert célèbre eut lieu ici la nuit du 2 avril 1897 avec plus d’une centaine de convives et avec pour thèmes musicaux la « Marche funèbre de Chopin » ou encore la « Danse macabre de Saint-Saëns », faisant de ce lieu l’un des emblèmes des Catacombes de Paris.
C’est ainsi, sur cette note « d’esthétique », que s’achève notre visite à la fois excitante, fascinante et déroutante, mais aussi, et paradoxalement, frissonnante, sinistre et quelque peu angoissante qui, je le pense, vaut bien la maison hantée de notre cher Disneyland !
Et comme tout lieu chargé d’histoire, je ne pourrais vous quitter sans vous parler de cette légende, dite « La légende de l’homme vert » qui circulait vers 1777 parmi les ouvriers œuvrant alors à la consolidation de la carrière. Certains auraient aperçu un « homme vert » doté d’une queue, de cornes et de pieds de bouc, bondissant avec agilité dans les galeries, échappant toujours à ses poursuivants et portant malheur dans l’année à celui qui le découvrait.
À croire ou non, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas rare, lorsque l’on est seul ou en petit groupe à vagabonder dans les galeries, de sentir une présence… mais lorsque l’on se retourne, plus rien…
Peut-être est-ce tout simplement la présence invisible de ces âmes curieuses et inattendues qui hantent les lieux ?
Vous ne le saviez peut-être pas, mais de grands personnages de l’Histoire qui vous diront certainement quelque chose reposent désormais en paix au milieu de tous ces os, à savoir les restes de Rabelais, Racine, Blaise Pascal, Marat, Montesquieu, Danton, Camille Desmoulins, Lavoisier, Robespierre… et bien d’autres encore.
Ce qui prouve qu’une fois mort, peu importe nos agissements au cours de notre existence, nous sommes finalement tous logés à la même enseigne !
Article mis à jour le 06/09/2020 - Signaler un abus
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Merci pour toutes ces infos! Pensez vous que ce soit une bonne idée de visiter les catacombes en famille ? Avez vous vu des enfants lors de vos visites? Quel âge avaient-ils ?
Signaler un abusLe 12/09/2020
Bonjour, je vous remercie beaucoup pour votre message. Je suis vraiment désolée de vous répondre si tardivement. En ce qui concerne la réponse à votre question, la première fois que je suis allée visiter les Catacombes, c'était avec ma famille et des amis (mon amie d'école et moi avions 12 ans à l'époque, ma sœur et ses amis en avaient 15). Nous avions passé un excellent moment tous ensemble avec mes parents, d'ailleurs, mes parents avaient eu plus peur que nous ! Je pense que cela dépend de la personnalité et de la sensibilité de chacun, mais je pense que si vous y allez avec vos enfants, il faut tout de même leur parler avant et leur dire vaguement ce à quoi il faut qu'ils s'attendent. Et je pense rester près d'eux pendant la visite.
Signaler un abusCela serait mon conseil si jamais vous entreprenez la visite. Je m'excuse encore pour le retard.
Le 05/10/2020
Merci pour votre réponse Laura, très utile.
Signaler un abusEt aucun pbm pour le retard de réponse
D'ailleurs, désolé pour le retard du remerciement :)
Le 18/01/2021
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