L'essentiel à savoir sur le Timor oriental

Bonjour à tous les membres d’Avygéo!
Après un peu d’absence, je reviens noircir les pages du site pour vous parler de ma découverte d’un pays totalement inconnu pour moi jusqu’à ce que je m’y retrouve pour le boulot : le Timor oriental.

Pour commencer, je pense qu’il va falloir que je le situe dans le monde car on doit bien avouer qu’il n’est pas très connu sur l’échiquier mondial : situé dans le Pacifique, en Asie du sud-est, à proximité de l’Indonésie, le Timor oriental (ou Timor Leste) est un petit pays dont la capitale est Dili.

Le Timor Oriental dans le monde

Ancienne colonie portugaise aujourd’hui pacifiée, le Timor oriental a connu plusieurs soubresauts violents, notamment à la suite de l’annexion pure et simple par l’Indonésie en 1975. Une guerre assez violente a eu lieu entre les forces indonésiennes et les timorais pro indéonesiens contre les « rebelles » partis se cacher dans la région montagneuse d’où ils menaient des opérations coups de poing. L’ONU n’avait pas reconnu l’annexion et après plusieurs années de lutte, le Timor oriental a acquis son indépendance en 2002. Des troubles liés à la conquête du pouvoir dans ce pays très pauvre ont quand même eu lieu jusqu’en 2006.

Bénéficiant d’une coopération marquée par les australiens et les américains, la France n’est intervenue que tardivement dans son développement.

C’est à cette occasion que j’y suis allé.

La capitale ressemblait quand même à un camp militaire avec ses véhicules de l’ONU un peu partout et les associations comme la Croix-Rouge qui avaient encore du monde sur place, même si tout le monde est sur le départ à la veille des élections législatives qui auront lieu au premier trimestre 2012.

Le drapeau du Timor Oriental

Après avoir passé plus de 27 heures dans les transports (avec une escale), j’ai atterri à Dili sur l’aéroport de Comoro… Fatigué par le voyage (8 heures de décalage) et un peu malade à cause du traitement préventif contre le paludisme, je n’étais pas fâché d’arriver à Dili et d’y trouver mon hôtel. Il ne faut pas s’attendre à du luxe même si certains établissements sont un peu mieux tenus que d’autres.

J’étais au niveau « intermédiaire » avec la nuit à 45 euros. Pour ce prix là, je n’avais pas de connexion Internet (ça, c’est embêtant), un placard de salle de bain dont la porte m’est tombée sur le crâne à l’ouverture et quelques petites bestioles rampantes dans la chambre.

En revanche, pour manger, vous trouverez beaucoup de petits restaurants où manger ne vaut pas plus de 6 euros. Il vous faudra tout de même aimer le riz et les épices.

Bien entendu, évitez l’eau du robinet et préférez les sodas ou bouteilles d’eau avec capsule. Pour vous déplacer, vous aurez le choix entre le taxi (avec des courses aux alentours de 3 euros, quelle que soit la distance dans Dili) ou la location de voiture. Pour cette dernière, je vous conseille de faire attention : beaucoup de timorais abusent de l’alcool et les routes sont dans un état déplorable, même si elles commencent à être entretenues par endroit. En cas de pépin, vous ne trouverez pas de consulat français : c’est celui de Djakarta qui viendra éventuellement à la rescousse!

La langue officielle est le portugais (outre le tetum) mais l’anglais est relativement bien compris. Après, il vous reste les mains…

La montagne...

Pour l’argent, il est possible de retirer sur place : il y a quelques distributeurs à Dili et de plus en plus de commerçants acceptent les cartes Visa.

N’hésitez pas à négocier au préalable avec votre établissement bancaire pour éviter les frais. La roupie indonésienne est acceptée mais les dollars passent beaucoup mieux!

Les timorais sont des gens charmants et j’ai pu mesurer, malgré la rudesse de certains, que l’hospitalité était monnaie courante.

Les souvenirs à ramener sont souvent les mêmes : l’ikat, un tissu teint de plusieurs couleurs avant le tissage.

Il est orné de nombreux dessins, motifs et broderies qui proviennent d’une forte tradition animiste, même si le Timor est catholique.

La plage...

Ces représentations possèdent un caractère sacré et, d’après les vendeurs, des pouvoirs magiques. Le prix de ces tissus est généralement très élevé.

Si vous préférez opter pour des bijoux ou des objets, le travail des perles et des coquillages est particulièrement prisé par les habitants.

Pour les conseils aux voyageurs en matière de sécurité, ne cherchez pas sur le site du ministère des Affaires Etrangères : le Timor n’y apparaît pas!

Je peux seulement vous dire de ne pas tenter le diable le soir et d’éviter de sortir seul, surtout si vous êtes une jeune femme, après 22 heures.

Attention aux lieux de baignade car les crocodiles sont nombreux!

 

Article mis à jour le 15/08/2016 - Signaler un abus

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